• votre commentaire



  • Quand le léger vaisseau, dans sa course rapide,
    Tendant sa voile au vent, fuit sur l’onde limpide,
    Et trace sur la mer un sillon lumineux,
    Il semble que l’on voit sous le flot écumeux
    Se dresser tout au fond de l’ancien Atlantique
    Les palais d’une ville étrange et fantastique ;
    Et sur l’onde ridée au souffle du zéphyr,
    On entend murmurer, ainsi qu’un long soupir,
    Celle qui dort ici sous la nappe liquide.
    Comme dans son linceul : c’est la belle Atlantide.

    Hélas ! ce lieu n’est plus qu’un immense tombeau.
    Un vaste continent repose sous cette eau,
    Presqu’ignoré de tous, englouti par les ondes ;
    Nul bruit ne vient troubler ses retraites profondes,
    Rien ne réveille plus les antiques cités.
    De grands coraux ont crû dans les murs incrustés,
    Et seuls de noirs requins viennent d’un air avide
    Errer sous les palais de l’ancienne Atlantide…

     

     


    69 commentaires
  •  

     

     

    Sur la place centrale, les statues des gloires passées chevauchent encore leurs montures,
    les habitants des mers se sentent observer par ces divinités des fonds marins, et qui semblent vouloir les inviter à un recueillement sacré, dont ils ne connaissent les préceptes.
    Alors que le soleil des océans commence à se coucher sur la cité engloutie, et que des algues rebelles se propagent à travers ces champs de blés marins,
    qui recouvrent les bords de la cité maintenant disparue, le souvenir de la grandeur de la cité se noie sur ce magnifique tableau du fond des mers.


    Un bon weekend et Superkiss

     

     


    24 commentaires
  •  

     

     

     

    Au delà de la terre des grands anciens, à l'ouest de la cité, là où les rayons du soleil ne se baignent jamais, se trouve une mer, où Poséidon règne depuis des siècles sur ce monde de silence, où des hombres inquiétantes se faufilent à travers les aquatiques dunes de sables. En dessous de l'horizon marin bleuté qui disparait à vue d'œil, se trouve enfouie sous les eaux, une ancienne cité, autrefois cité dominante, du temps de la grandeur du royaume. La cité apparait alors dans un décors d'hiver marin, parsemé de palmiers aquatiques, qui bordent les routes désormais sablées et dont les promeneurs marins, semblaient de manière générale, ne pas se soucier des ruines du passé. Un vent marin souffle sur les plaines de sable entourant la plus haute des habitations, qui s'élève au milieu des autres constructions humaines, maintenant délaissées, pour indiquer sa position sacrée, le  palais cet ancien grand roi, majestueux , immobile, seules les colonnes dorées manquent...

     

     


    14 commentaires