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Bien-aimé, vous pouvez, comme les hommes disentn’être que la défaillante étincelleDe la flamme qui tremble en la lampe d’argile.Qu’importe ! puisque vous éclairez mes tenèbresAux lustres immortels du jour.Et, comme pensent tous les hommes, vous pouvez,O le plus cher, n’être qu’une humble pailleEmportée au hasard des brises de la mer.Qu’importe ! puisque vous savez me faire entendreLes murmures subtils de l’ampe éternité.Bien que vous ne soyez, comme tous les mortels,Rien qu’une pauvre choseQue la mort défigure et le destin efface,Ah ! qu’importe, puisque à mon cœur vous apportezLa pure vision des demeures divines.
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Il y a tant de sang que les fleuves
se détournent de leur rythme,
l'océan délire
et repousse son écume rouge.
Il y a tant de sang
que la lune elle-même se lève, effroyable,
errant en des endroits tranquilles,
somnambule aux halos rouges,
le feu de l'enfer dans ses cheveux.
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Cette lune sur l'eau
Est-ce toi
Cette lune dans l'eau
Est-ce toi
Est-ce toi reflet et éclat
A toi-même inédits
En ton unique mémoire
Tu regardes
Et tu t'éloignes
Tu souris
Et tu t'éloignes
A jamais proche inaccessible
Dans l'au-delà d'ici
Dans l'au-delà de toi.
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je ne ressens plus, comme jadis, aussi amplement,
l’apaisement ni la beauté.
Je tâche de rêver et d’oublier les choses quotidiennes,
Je dévore avec ardeur la vie...comme tout le monde.
Mais...somme toute, la vie
n’est que la chaîne sans fin des rêves
et des choses qui ne sont pas des rêves.
Toutes les choses que j’ai rêvées, que j’ai désirées
ne resteront pas marquées sur mon passé
comme les herbes piétinées sur la route.
Dans la poussière dispersée de cette vie réelle, nue,
je rêve encore...Je rêve de rêves partis sans retour...
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