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    SUPERGENO

    Tu sais, j'en ai fait des voyages
    J'en ai vu d'autres plages
    Je les ai oubliées

    Tu sais, j'en ai vu des orages
    On en voit à tout âge
    A la fin de l'été

    Alors, je voudrais bien savoir le pourquoi
    Qui me fait rester là, près de toi
    Sous la pluie, ce soir

    Pourtant, cette plage est la même
    Je ne suis plus la même
    Qu'y a-t-il de changé?

    Je sais, tu veux faire des voyages
    Oublier notre plage
    Et tout abandonner

    Et seule, je suis seule à chercher le pourquoi
    Qui t'emporte aujourd'hui loin de moi
    Peut-être à jamais

    La pluie vient mouiller mon visage
    Et confondre les larmes
    que je ne peux cacher
    pourtant je veux te dire quand même
    encore plus fort je t'aime
    jusqu'au prochain été 

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    supergeno


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    SUPERGENO     supergeno 

    SUPERGENO

              

    SUPERGENO     

    Cesse de m' apprendre
    d' où vient la douleur ;
    pour le mieux comprendre
    change-t-on son cœur ?
    J' ai le mal suprême
    sans bien l' exprimer ;
    tu sais pourquoi j' aime ;
    moi, je sais aimer !
    Tu saisis, tu charmes
    dans l' art de parler ;
    mais moi j' ai les larmes
    que tu fais couler.
    Lorsque ta parole
    enchante ce lieu,
    la mienne s' envole
    soupirer vers Cieux.
    Laisse passer l' âme
    qui monte toujours ;
    laisse à toute flamme,
    comme à l' eau, son cours.
    Quand me vint l' envie
    du ciel avec toi,
    j' allais à la vie...
    où vas-tu sans moi ?


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    SUPERGENO 

     

    SUPERGENO 

    Le zéphyr s’est levé, et comme avec tendresse,
    Voletant autour d’elle, il enfle son manteau,
    Mais flotter ses cheveux, dans un élan nouveau
    La saisit dans son souffle et la prend dans ses brises ;
    Et avec une grâce, une douceur exquises,
    Il cherche à l’enlever dans l’air plein de senteurs.
    Ses vêtements gonflés par le souffle enchanteur,
    Tendus comme sur mer les voiles des navires,
    L’emportent vers le ciel, avec son frais sourire.
    Si l’enfant tout à coup avait ouvert les yeux,
    Elle aurait cru avoir un songe merveilleux :
    Sous elle elle aurait vu l’effrayant précipice,
    Et au-dessus le ciel d’azur limpide et lisse,
    Cet infini baigné de mouvantes clartés ;
    Elle se serait vue en cette immensité
    Traversant sans efforts les flots de l’atmosphère,
    Les cheveux dans le vent, et pleine de lumière.
    Mais elle dort toujours, elle rêve toujours ;
    Peut-être justement rêve-t-elle à l’amour
    Qu’elle aurait dû trouver si elle avait pu vivre ;
    Le léger bercement du doux zéphyr l’enivre
    Et la tendre caresse enchante son sommeil…
    Le voyage s’achève : on est presque au soleil.
    Très délicatement, le zéphyr la dépose

    Dessus un frais gazon environné de roses,

    Et se sauve sans bruit pour ne pas la réveiller,

    La laissant au soleil doucement sommeiller.

    SUPERGENO

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