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Quelque vent au-dessus du sable
et comme sur l’eau pareil
tu prends les vagues de l’air
chaud sous ton corps
froid dans ce désert
des lames ensevelies avec les tiens
sous un soleil même que la mersauf que la vie s’est retirée
dans ce désert qui te possède
où je glisse à tes croix mon bras
de pulsations offertes
je resteavec toi quelques jours
dans le désertUn petit clic sur ma bouche pour découvrir
ROUGEBAISER
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Ma main que voici vivante, chaude, et capable
D'étreindre passionnément, viendrait, si elle était raidie
Et emprisonnée au silence glacial du tombeau,
A ce point hanter tes jours et transir les rêves de tes nuits,Que tu voudrais pouvoir exprimer de ton propre cœur
jusqu'à la dernière goutte de sang,
Pour que dans mes veines le flot rougefasse de nouveau couler la vie
Et que ta conscience s'apaise.
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Bien-aimé, vous pouvez, comme les hommes disentn’être que la défaillante étincelleDe la flamme qui tremble en la lampe d’argile.Qu’importe ! puisque vous éclairez mes tenèbresAux lustres immortels du jour.Et, comme pensent tous les hommes, vous pouvez,O le plus cher, n’être qu’une humble pailleEmportée au hasard des brises de la mer.Qu’importe ! puisque vous savez me faire entendreLes murmures subtils de l’ampe éternité.Bien que vous ne soyez, comme tous les mortels,Rien qu’une pauvre choseQue la mort défigure et le destin efface,Ah ! qu’importe, puisque à mon cœur vous apportezLa pure vision des demeures divines.
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